jeudi 3 novembre 2016

Au pays des Amish

Nous quittons Boston le 1er novembre (non férié ici) au matin. 

La journée commence mal pour Astrid qui égare ses affaires : carte de transport (voyage offert par le conducteur de tram compatissant), semelles de chaussures...

Arrivé à l'aéroport pour récupérer notre voiture, mauvaise surprise : ma carte de crédit Visa (banque en ligne) n'est pas acceptée par le loueur qui la considère comme une carte de débit...
Nous appelons le loueur en France ; impasse : certaines cartes sont acceptées, d'autres non...
Dénouement heureux : la carte Visa d'Astrid est acceptée par le loueur, ouf !
Notre voiture "compacte" est une grande Nissan Sentra. C'est une caisse lourde sans aucune reprise avec pleins de bizarreries dans le fonctionnement : des fenêtres qui ne s'ouvrent pas, des bruits inhabituels...
Nous avons eu une mésaventure à Washington avec cette Nissan : en voulant vérifier le bon stationnement du véhicule, je suis sorti de la voiture. La porte s'est refermée à clé derrière moi clé au contact! Un dépanneur a réouvert la porte 1h plus tard. 
La route entre Boston et New York est agréable : nous traversons des forêts aux belles couleurs automnales. 
Nous sommes surpris par le peu d'habitations entre les grandes villes. 
Pont métallique près de NYC. 

Nous arrivons à notre hôtel près de Lancaster (Pennsylvanie) en fin de journée (500km de route au rythme américain : maximum 65mph soit 100-110kmh). 
Petit déjeuner à l'hôtel : vaisselle tout plastique 😒. 

Les Amish (communauté de 350000 personnes) sont présents dans plusieurs états américains mais c'est en Pennsylvanie qu'ils sont les plus nombreux notamment dans le comté de Lancaster. 
Ils vivent à l'écart de la société consumériste américaine bien présente avec ses deux outlets et ses hypermarchés (WalMart...). Les Amish sont solidaires, nos sociétés occidentales sont individualistes. 

C'est avec un guide dans notre voiture que nous partons à la découverte de cette communauté. 
Entrée d'une ferme Amish : 25% des Amish sont fermiers (élevage laitier, culture céréalières), les autres sont artisans, maçons, charpentiers...
École Amish : une classe, jusqu'à 8 niveaux différents, enseignement assuré par une jeune femme Amish, fin des études à 14 ans. 
Séchage du linge via un système astucieux de poulie. 

Les Amish n'utilisent pas le courant électrique collectif mais uniquement celui fourni par leur propre générateur au gaz ou fuel. 
Ils n'ont pas de téléphone, ni de télévision ou d'internet : vive les soirées au coin du feu.  
Ils n'utilisent pas de tracteurs dans les champs (mais possible à l'intérieur des fermes!). 
Le chapeau est d'autant plus large que l'amish est vieux. 
Il n'est pas possible de photographier les Amish. 
Les hommes portent la barbe après s'être marié. 
Astrid pose devant une élégante Singer remise en état par son propriétaire Amish. 
Les fermes s'étendent au fur et à mesure du développement de la famille : en moyenne 5 enfants par famille. 
La communauté Amish double tous les 20 ans, environ 15% des jeunes quittent la communauté. 
Les Amish se déplacent en trotinette (fabriquée par des Amish, 220$ piece) car le vélo n'est pas autorisé...
Ils se déplacent également en buggy (fabriqué par des Amish, 6000$ piece) car la voiture n'est pas autorisée. Ils ne peuvent prendre l'avion, le train ou le bus mais peuvent être passager dans une voiture conduite par des "English". 
Le matériel agricole (broyage du maïs pour l'alimentation du bétail) fonctionne à l'énergie pneumatique. 
Les vaches ne quittent que rarement l'étable. Traite mécanisée.
Le cimetière Amish est sobre : non fleuri, pierres tombales toutes au même niveau sans signes ostentatoires. 
Panneau inhabituel... pour rencontre inhabituelle. 
La cohabitation entre chevaux et voitures n'est pas aisée : sur la route vers un resto Amish, deux chevaux affolés percutent une voiture devant nous.
Parking pour buggies. 
Travaux dans les champs de maïs. 
Tour du centre ville de Lancaster. 
Un des ponts couverts du comté.